Ave Maria


Formation : chant, portatif, flûte à bec, luth, vièle



Marie est à la fois Reine du ciel, Madone au manteau de grâce, Mère des douleurs. Cette figure à la fois divine et proche des humains, qui connait Dieu le Père, et cependant partage les émotions humaines, devient une figure symbolique et la médiatrice entre le divin et l’humain. La société européenne médiévale voit se développer la piété populaire et une nouvelle mystique, qui lui confèrent encore bien d’autres facettes. Celles-ci vont de l’ardeur érotique à la dévotion ascétique. Marie, Vierge immaculée et Mère, est mise en scène comme un être unique. Hymnes, prières, messes et motets honorant la Mère de Dieu font partie du quotidien lithurgique de l’église catholique. On associe au personnage de Marie des métaphores telles que stella maris (étoile de la mer), stella matutina (étoile du matin), ou encore des images florales comme rosa bella (belle rose) ou flos florum (fleur des fleurs).


Santenay mêle dans ce programme des hymnes et motets de l’anglais John Dunstable (ca 1390-1453) et du français Guillaume Dufay (ca 1400- 1474) à des pièces instrumentales tirées du Buxheimer Orgelbuch. Ce recueil comprend des arrangements notés en tablatures d’orgue de pièces sacrées et profanes des plus célèbres compositeurs de l’époque.




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Jean Fouquet:

Vierge à l’Enfant,

vers 1450,

Antwerpen:

Koninklijk Museum

voor Schone Kunsten